AH ! LE RÔLE DE MAMAN! ! !

Mon amour propre de maman

Auteur : Karen Schenk

Laisser partir mes enfants a toujours été difficile pour moi. En tant que mère, j’ai souvent peur de l’inconnu. Chaque fois que mes enfants arrivent à une nouvelle étape, j’ai l’impression d’être inadéquate.

Quand mes enfants attinrent l’âge d’être influencé par les autres, j’ai senti que j’avais besoin de vérifier mon niveau d’amour propre. Soudainement, la vie de mes enfants sortait du cadre que mon mari et moi avions voulu pour eux. Nos enfants faisaient face à des choix.
Mon rôle devint alors de les guider et de leur apprendre les processus dont ils avaient besoin pour prendre leurs propres décisions en comprenant que les choix qu’ils faisaient auraient des conséquences. C’était quelque chose que je ne pouvais faire que si je maintenait le bon équilibre de mon amour propre, en réalisant que leurs choix, qu’ils soient bons ou moins bons, n’avaient rien à voir avec le sentiment que j’avais de ma propre valeur. Je pouvais seulement m’efforcer d’être une mère sûre de soi, les préparant pour les défis de la vie, en faisant confiance à Dieu pour les résultats.

C’est si facile pour nous, mamans, d’être accaparées par les taches maternelles, et ainsi de restreindre notre identité et notre valeur à celle de nos enfants : nous satisfaisons leurs besoins et nous nous sentons indispensables. Nous encourageons leurs réussites et nous avons l’impression d’avoir réussi nous-même.
Mais en faisant ça, notre amour propre fait le yo-yo, au lieu d’être ancré dans notre âme. Et ce n’est bon ni pour nous, ni pour nos enfants, auxquels un des plus grands cadeaux que nous puissions faire est une maman qui possède un bon amour propre.

Alors, comment une maman peut-elle maintenir un bon amour propre? J’ai trouvé une partie de la réponse quand j’ai réalisé que j’avais le choix entre laisser les sentiments d’insuffisance m’estropier ou bien affronter mes peurs intérieures et profiter des changements qui se présentaient.J’ai aussi réalisé que mon amour propre avait besoin d’être nourri – peut-être encore plus quand on a à donner à une famille.

Voici sept manières que j’ai découvertes pour cultiver un amour propre sain en tant que maman.

1. Maintenir de solides relations : De bonnes relations avec votre époux, vos enfants, vos amis et les membres de votre famille vont vous aider à développer votre amour propre.
2. Développement personnel : C’est souvent la mère qui prend le moins de temps pour s’occuper d’elle-même. Vous allez avoir besoin de programmer du temps pour lire, pour vous relaxer, pour faire de l’exercice, pour avoir un hobby et pour grandir personnellement. En gardant du temps pour tout ça, vous aller avoir plus à donner à vos enfants.
3. Organisation de la vie de la maison : Quand tous les individus d’une maison vont dans autant de directions différentes, ça peut devenir chaotique! Il semble que c’est souvent la maman qui est le centre de tout ça. Etablissez un système qui va générer de l’ordre. Il faut que ce soit un système qui marche pour vous. Créez une méthode qui permette à chaque personne de savoir ce qu’on attend d’elle et quand ce doit être fait. Prévoir un peu en avance et partager les responsabilités vont apporter une aisance dans la tenue de la maison. Cela va vous aider à vous sentir bien avec vous-même et, en même temps, aider chacun à tirer le meilleur parti de leur temps.
4. Développer votre propre valeur: Que vous travailliez à l’extérieur ou que vous soyiez mère au foyer, c’est très facile de commencer à penser que vous n’avez pas de valeur propre - que vous ne faites pas vraiment une différence. Vous allez devoir travailler continuellement à développer en vous un sentiment de valoir quelque chose. Chaque période de la vie est accompagnée de nouveau besoins. Cherchez des moyens pour vous impliquer dans une de vos passions. Votre impliquation peut être petite ou très grande, mais une chose est sûre : le fait dêtre impliquée dans quelque chose où vous pouvez voir un impact sur les gens ou des changements dans des vies va influencer la façon dont vous vous percevez vous-même.
5. Développer des rèves et des passions : Les rèves ont le pouvoir de changer le monde. En tant que mère, nous sommes tellement occupées à répondre aux besoins de notre entourage, que nous avons tendance à croire que nos rèves ne sont que des souvenirs d’enfance. Prenez le temps de réfléchir aux choses auxquelles vous aspiriez et commencez à planifier les différentes étapes nécessaires à la réalisation de ces rèves.
6. Prenez le temps de vous amuser et de rire : rien de tel qu’un bon amusement ou qu’un bon rire pour vous sentir en pleine forme. Votre famille va s’épanouir grâce au temps que vous passerez à vous amuser et à rire avec eux (sans tenir compte de leur âge). Prévoyez des activités de façon spontanée et si possible inhabituelle pour vous.
7. Laissez Dieu vous aider dans votre tâche de mère : Dieu veut que vous ayez du discernement, de la sensibilité et de la sagesse. Dieu veut prendre complètement soin de vous et de vos enfants. Par la prière et votre désir de Le trouver, Dieu vous donnera les ressources dont vous avez besoin pour affronter toutes les situations difficiles que vous traverserez.

Peut-être que votre relation avec Dieu ne vous donne pas la force que vous désirez avoir. Et pourtant, Dieu veut vous aider et devenir une réalité pour vous.

Dieu désire être la force de changement de notre vie. Il veut nous aider à nous sentir mieux à propos de nous-même, plus optimistes  face au futur, plus reconnaissants pour nos êtres chers et plus enthousiastes dans notre foi.

Faites lui confiance !

HOMMAGE A UNE MAMAN

Le don d’un moment

Auteur : Shae Cooke

« Seigneur, aide-la », ai-je prié en entrant dans la chambre à coucher sombre. Elle était affaissée sur la berceuse, son visage pâle penché d’un côté. Ses lèvres blanches laissaient couler un peu de salive. Son corps autrefois agile et en forme semblait maintenant mince et fragile, encadré comme il l’était par cette chaise aux détails délicats. Je lui ai essuyé le visage et elle m’a souri. Je me suis assise sur la chaise placée près d’elle et je l’ai embrassé doucement en respirant la douce odeur de sa peau que je connaissais depuis mon enfance.

Vivre avec l’Alzheimer

Ce rapprochement physique est tout ce qu’il me reste de la relation que je connaissais autrefois avec ma mère. Peu après son diagnostic d’Alzheimer, elle a perdu la capacité de s’exprimer oralement. En moins de deux ans, la démence s’est installée, un brigand cruel qui lui a enlevé sa capacité d’apprendre, d’imaginer, de raisonner. Nos rôles étaient renversés : c’était maintenant à mon tour de prendre soin d’elle. Je l’ai observé le souffle coupé, en étouffant le désir de pleurer. Je désirais tellement lui dire combien je l’aimais et la voir comprendre mes paroles. Mais il était trop tard.

Comme la métamorphose à reculons d’un papillon, elle a perdu ses ailes : sa capacité à voler, à préserver sa liberté. Naguère, elle remplissait la maison de rires, les échos de sa passion et du plaisir qu’elle prenait même aux choses les plus simples. Maintenant, seuls de faibles cris interrompaient ce silence qui me brisait le cœur.

Ses mains blanches tenaient un mouchoir qui appartenait à mon père par le passé. Elle regardait ses doigts sans cligner des yeux tandis qu’ils suivaient la ligne du E qui s’y trouvait brodé. Ses larmes tombaient sur le mouchoir. Elle l’a embrassé en le tenant à elle. J’ai posé ma tête sur sa poitrine en fermant les yeux pendant quelques instants, le temps de me rappeler qui elle était.

Je me souviens

J’ai quatre ans et je me blesse le genou en tombant de mon tricycle. Je cours à la maison en pleurant et j’appelle ma mère. Elle se penche vers moi et regarde le petit bobo. Elle y place un baiser et me tiens dans ses bras. Je sens le parfum des lis des vallées sur sa peau.

Un autre souvenir

C’est le jour de mes noces. Nous nous trouvons assises sur le lit de ma chambre. Elle m’offre un cadeau emballé dans un mouchoir fraîchement repassé. J’y trouve le collier de perles qu’elle a porté le jour de ses noces. Elle me les pend au cou en levant mes cheveux pour attacher le fermoir compliqué. Elle me tient doucement le visage de ses deux mains en me chuchotant : « Prend bien soin de tes souvenirs : tiens-les tout près de ton cœur pour ne jamais les perdre. ». Nous pleurons.

Un adieu

Un rayon de soleil emplit la pièce, me ramenant au présent. Ou l’était-ce? Je ressentais la douceur des mains de ma mère sous mon menton. Surprise, j’ai levé le regard pour constater que ses yeux se révélaient brillants et espiègles sous un voile de larmes. Cela se passait vraiment! Nous partagions nos souvenirs. Nos yeux se sont rencontrés et nous avons ri, joyeuses de nous retrouver l’une dans la présence de l’autre.

« Je t’aime, maman », ai-je dit. Elle m’a serré la main en souriant, pour ensuite la relâcher. Elle a levé sa tête blanche un peu pour former des mots silencieux de ses lèvres. J’ai fredonné l’air de son hymne préféré en la tenant dans mes bras. J’ai cru entendre un petit cri de bébé. J’ai essuyé une larme qui tombait en priant : « Seigneur, merci de nous avoir donné la possibilité de partager notre amour une dernière fois. » Je n’oublierai jamais ce don d’un moment ultime que Dieu venait de nous accorder.

Note de la rédaction :

Tous, nous devons un jour ou l’autre dire adieu aux personnes que nous aimons. Nous devons tous passer par la mort. Vous posez-vous des questions à ce sujet? Aimeriez-vous savoir où vous passerez l’éternité?

NOTRE EMPLOI DU TEMPS.....

Notre emploi du temps!
Comme il est difficile de le gérer parfois. 
Le temps que nous avons à vivre sur la terre est court.
Nous ne pouvons pas augmenter le nombre de nos jours. La seule chose que nous pouvons faire est de bien les remplir.
Nous devons demander au Père Céleste la sagesse de bien compter nos jours et de Le rechercher de tout coeur.
Le Père Céleste est fidèle, lui qui nous conduit chaque jour.Je Lui rends grâces pour chaque jour qui commence et chaque jour qui se termine et je suis confiante pour chaque nouvelle journée qui commence.
Psaume 90. ‘’9 Car tous nos jours déclinent par ton courroux; Nous voyons nos années s’achever comme un murmure. 10 Le nombre de nos années s’élève à soixante–dix ans Et, si (nous sommes) vigoureux, à quatre–vingts ans; Et leur agitation n’est que peine et misère, Car cela passe vite, et nous nous envolons.’’
Voici une parole qui doit nous faire réfléchir à notre emploi du temps, nous avons tant de choses à faire.
Je crois qu’il y a dans notre vie un grand manque.
Ce que je vois et ressens de plus en plus dans notre société, c’est le manque d’intimité avec le Père Céleste.
Nous ne savons pas venir à Lui et nous tenir dans Sa présence. Toujours pressés par le temps nous trouvons mille choses à faire. Il ne faut pas nous étonner alors de n’être pas tout-à-fait satisfait, prospère et heureux.
Psaume 65.‘’5 Heureux celuique tu choisispour l’inviterauprès de toi à demeurerdans tes parvis! Nous y goûtonstous les bienfaitsde ta maison, la saintetéde ton palais.’’
Imaginez ! goûter Ses générosités dans la maison de notre Papa Céleste. Quel satisfaction, félicité et contentement!
C’est dans Sa présence que nous pouvons trouver le vrai bonheur et la vie véritable ne l'oublions pas !

NOTRE RENDEZ-VOUS DE MAI ..

Vous êtes invitées le 31 Mai , à 19h, place Sébastopol,
A notre rendez-vous mensuel "EnTr'L "
Le thème de la soirée: " Accepter le désert"
Vous y êtes bien sûr les bienvenues,
amenez une amie chrétienne avec vous !
A très bientôt.


Elyane & Annie

Apprendre à prier

« L'Esprit Lui-même intercède pour nous... » Romains 8.26

La prière n'est pas une attitude naturelle pour nous. Nous sommes plutôt enclins à nous débrouiller tout seuls sans compter sur personne d'autre. Certains d'entre nous n'ont jamais appris à prier. D'autres prient si peu qu'ils ne se sentent pas très à l'aise quand ils le font. D'autres encore ne comprennent pas suffisamment la parole de Dieu pour prier en accord avec les Ecritures et obtenir les résultats escomptés.

Quel que soit notre problème, nous n'avons pas d'excuses si nous ne prions pas. Le Saint-Esprit qui vit en nous peut clarifier, simplifier, corriger et transformer notre prière pour qu'elle atteigne le trône de la grâce en parfaite forme ! La Bible dit : « L'Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit Lui-même intercède pour nous... et Celui qui sonde les c½urs connaît quelle est l'intention de l'Esprit : c'est selon Dieu qu'Il intercède en faveur des saints. Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon Son dessein » (Romains 8.26-28).

Qui bénéficie de cette promesse « toutes choses concourent au bien... » ? Tous les croyants, tous ceux qui ont accepté Jésus comme leur Sauveur ? Non, seulement « ceux qui aiment Dieu », et plus précisément tous ceux qui ont appris à laisser le Saint-Esprit les conduire dans la prière, parce que ce qu'Il demande dans Ses intercessions correspond toujours à la volonté de Dieu.

Apprendre à prier ressemble à l'apprentissage d'une langue étrangère : la meilleure manière pour faire des progrès est de vivre dans un environnement où cette langue est parlée habituellement.

Si vous voulez apprendre à prier, vous devez :
1- prendre le temps de le faire,
2- passer du temps en compagnie de gens qui savent le faire,
3- permettre au Saint-Esprit de vous guider dans vos prières.

Bob Gass

SEMEURS SEMEZ ! !

SEME A TOUT VENT ! ! Celui qui sème la justice en aura une récompense. Galates 6 : 7-8 Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé , il le moissonnera aussi. 8 Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle. La semence, c'est la Parole de Dieu. Sème l'amour lorsque ta route est sombre Quand l'ennemi remplit ton cœur d'effroi Sème l'amour : la clarté chasse l'ombre, le désarroi. Ta sympathie, au jour de la détresse En entourant un être abandonné Saura l'aider dans l'amère tristesse d'un cœur brisé. Sème la joie même au sein de la guerre Et le bonheur désormais fleurira, Sème la paix sois-en la messagère à tous tes pas. Sois un appui pour le cœur solitaire Qui s'en va seul sur le chemin étroit, Que ta présence ici sur cette terre chasse l'effroi. Sème joyeux, sur les monts et la plaine Le long des haies et du chemin pierreux Ne compte pas ni ton temps ne ta peine, sème en toux lieux. Sème à tous vent sous le soleil et l'ombre L'amour divin de Jésus, ton Sauveur, A ses rayons s'enfuira la pénombre et la douleur. Sème en toux temps jusqu'à la dernière heure Où ton Seigneur te dira pour toujours : Viens partager ma céleste demeure et mon amour. Fleur Cévenole - 1963

POEME en partage

UNE ROSE M'A DIT

Défripant au soleil sa robe de satin  
Une rose m'a dit : "Je connais ton destin", 
Comme toi je suis née un beau matin d'automne 
Et dans le vent du soir, comme toi je frissonne….
Je le sais notre vie approche de sa fin
Alors imite-moi, exhale ton parfum
Et sème autour de toi, sans repos, sans mesure
La joie et le bonheur pour chaque créature ! 
Tu sais petite sœur, de quoi je veux parler ? 
Il est tant d'affligés que tu dois consoler ! 
Alors il faut AIMER, en toute plénitude, 
Et réchauffer tous ceux que mord la solitude… 
Vois : ma corolle s'ouvre… On aperçoit mon cœur, 
tu sais bien que c'est lui toujours, le grand vainqueur,
Tous tes frères humains ont besoin de ta flamme,
Donne-leur, sans tarder, le meilleur de ton âme !
L'existence est si brève… AIMONS intensément
Sans jamais nous lasser, jusqu'au dernier moment;
Non je ne pleure pas !… Ce n'est que la rosée… 
Rien n'est triste ici-bas quand l'âme est apaisée.
J'ai regardé la fleur au charme languissant, 
Qui se fanait déjà dans le jour finissant… 
Un pétale tomba sur la terre glacée, 
Mais la rose me dit : "Ne sois pas angoissée ! 
L'AMOUR, tu le sais bien, est toujours le plus fort, 
Souviens-toi du Seigneur : Il a vaincu la mort."
O Dieu qui me conduit à travers toute chose, 
Fais que germe en mon cœur la leçon de la Rose !    

Lucienne Gaudé

LES DIX COMMANDEMENTS DE LA JOIE

    

Chaque matin, fidèlement,

tu demanderas la joie à Dieu.

Même en cas de désagrément,

tu montreras calme et sourire.

En ton cœur, tu te rediras :
"Dieu qui m'aime, est toujours présent".

Sans cesse tu t'appliqueras

à voir le bon côté des gens.

Tu banniras de toi la tristesse,
implementability.

Tu éviteras plainte et critique,
car il n'est rien de plus déprimant.

A ton travail tu t'emploieras,
d'un cœur joyeux, allègrement.

Aux visiteurs tu réserveras
un accueil toujours bienveillant.

Les souffrants, tu les réconforteras,
en t'oubliant totalement.

En répandant partout la joie,
tu l'auras pour toi, sûrement...

AMEN !
( La Tente de la Compassion)

SI TU SAVAIS TOUT CE QUE J'ENTENDS SUR MOI ! !

N’écoutez pas tout ce qu’on dit de vous !

"Élie voyant cela, se leva et s’en alla, pour sauver sa vie." 1 Rois 19.3

Pour avoir écouté les menaces de Jézabel, Élie va mettre quasiment définitivement sa vocation sous le boisseau. Plus jamais il ne sera le même !

Quelle perte d’énergie, dans tous les cas, lorsque nous écoutons trop ce qui se dit de nous !

Écouter ce que l’on dit sur vous peut finir par être très nuisible ! Si vous écoutez les gens qui vous flattent, vous allez devenir orgueilleux ; que votre travail soit bon, c’est sans doute vrai, mais ne perdez pas de vue l’essentiel, et l’essentiel, ce n’est pas d’être vanté, mais d’être bon !

Par contre si vous écoutez ceux et celles qui vous dévalorisent, ne vous aiment pas, n’aiment pas ce que vous faites (il y en aura toujours, c’est normal), vous risquez de vous décourager définitivement et de ne plus jamais travailler !

Que des gens vous aiment, c’est bien, mais cela ne signifie pas que vous êtes devenu le phénix de votre église, de votre mouvement ou de votre quartier ! N’y attachez pas plus d’importance que cela ! C’est bien d’être aimé, mais cela peut-être aussi si provisoire. N’y attachez pas votre cœur !

D’ailleurs, exactement de la même manière, considérez que c’est normal que des gens ne vous aiment pas ; tant pis pour eux, parce qu’ils cultivent de bien mauvais sentiments ; mais vous, dépassez cela ! C’est finalement très puéril de vouloir faire l’unanimité tout le temps et partout ; et puis c’est surtout parfaitement utopique. N’écoutez pas ceux qui ne vous aiment pas, du moins pas plus que nécessaire. Attachez-vous à bien faire et priez pour eux ! C’est bien !

Quelle perte d’énergie, dans tous les cas, lorsque nous écoutons trop ce qui se dit de nous ! Vous n’êtes pas si important que cela pour que ce qui se dit de vous retienne tant votre attention.

Une prière pour aujourd’hui 

Seigneur, au nom de Jésus je prie, afin que tu m’aides à me détacher de ce qui est si important pour ma nature, mais qui au fond est si secondaire dans ton royaume. J’accepte de me soumettre à toi aujourd’hui.  Amen. 

Samuel Foucart
                                                                                   
                                                                                              Dieu vous bénisse

ARROSES ! ! et tu sera arrosée .....

Et celui qui arrose sera lui-même arrosé. {Proverbe 11:25} 

Nous sommes ici enseignés de la grande leçon, que pour obtenir, nous devons donner ; que pour accumuler, nous devons semer; que pour être nous-mêmes heureux, nous devons rendre les autres heureux; et que pour devenir spirituellement vigoureux, nous devons chercher le bien spirituel des autres.

En arrosant les autres, nous sommes nous-mêmes arrosés. Comment? Nos efforts, pour être utiles, doivent faire ressortir notre capacité à l’utilité. Nous avons des talents latents et des facultés assoupies, qui sont portés à la lumière par l’exercice. Notre force pour le travail nous est cachée, jusqu’à ce que nous osions lutter dans les batailles du Seigneur, ou grimper aux montagnes de la difficulté. 

Nous ne connaissons pas les tendres sympathies que nous possédons jusqu’à ce que nous ayons essayé de sécher les larmes d’un veuf, et calmé le chagrin de l’orphelin. 

Nous trouvons souvent dans nos essais d’apprendre aux autres, que nous y gagnons de l’instruction pour nous-mêmes. Oh, quelles bonnes leçons quelques-uns d’entre nous ont appris à des chevets de malades! Nous sommes venus pour enseigner les Ecritures, nous sommes repartis en rougissant parce que nous n’en savions que peu de chose. Dans notre conversation avec de pauvres saints, nous sommes enseignés sur les voies de Dieu plus parfaitement pour nous-mêmes et nous obtenons une perspicacité plus profonde dans la vérité divine. Cette manière d’arroser les autres nous rend humble. Nous découvrons combien il y a de grâce là où nous ne l’avions pas cherchée; et combien le pauvre saint peut nous devancer dans la connaissance. Notre propre consolation est aussi renforcée lorsque nous œuvrons pour les autres. 

Nous devons nous efforcer de les réconforter, et la consolation réjouira notre propre coeur. Comme les deux hommes dans la neige: l’un a frictionné les membres de l’autre pour le garder de la mort, et ce faisant a fait circuler son propre sang, ce qui a sauvé sa propre vie. La pauvre veuve de Sarepta a donné de son nécessaire pour subvenir aux besoins des prophètes, et de ce jour elle n’a jamais manqué de rien. Donnez alors, et il vous sera donné une bonne mesure.


 Ch. Spurgeon