PLAIDOYER

CE DONT NOUS AVONS
BESOIN…
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Ce dont nous avons besoin en ce siècle,
C’est de femmes….
De femmes qui ne se vendent pas,
De femmes sûres, vraies jusqu’ au fond du cœur,
De femmes qui craignent Dieu et haïssent la cupidité,
De femmes dont la conscience est invariable comme la boussole,
De femmes qui défendent la justice, même si le ciel et la terre tremblent,
De femmes qui disent la vérité en regardant le monde et l’enfer en face,
De femmes qui ne se vantent, ni ne se dégoûtent de rien,
De femmes qui ne soient ni lâches, ni fanfaronnes,
De femmes animées d’un courage tranquille,
De femmes dont la vie spirituelle est
calme, profonde et puissante comme un grand fleuve,
De femmes jalouses de l’honneur de DIEU,
et qui ne font aucun cas des applaudissement,
De femmes que les limites sectaires n’arrêtent pas,
De femmes dont la force ne faiblisse pas
avant que le jugement soit établi sur la terre,
De femmes qui connaissent leur mission
et qui la remplissent,
De femmes qui comprennent leur message
et le délivrent,
De femmes qui soient à leurs affaires,
De femmes qui ne soient ni trop
paresseuses pour travailler, ni trop orgueilleuses
Pour rester dans la pauvreté,
De femmes qui savent en qui elles croient,
De femmes fortes d’une force divine, sages de la sagesse d’en haut,
Et aimant d’un amour divin, amour qui se donne, amour qui ne calcule pas,


EN UN MOT : DES FEMMES DE DIEU !

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http://www.eglises.org/

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LECTURE POUR CHAQUE JOUR

LECTURE POUR CHAQUE JOUR
LECTURE POUR CHAQUE JOUR

CALENDRIER BIBLIQUE " LA BONNE SEMENCE

En cliquant sur le lien ci-dessous en bleu clair, vous trouverez un calendrier avec une réflexion pour chaque jour... bonne lecture.


vendredi 30 avril 2010

QUAND LA TEMPÊTE FAIT RAGE !










                     DIEU DE NOS MONSTRES....

Dieu dit à Job, «Voici l'hippopotame, à qui j'ai donné la vie comme à toi!Il mange de l'herbe comme le boeuf. » (Job 40:15). Prendras-tu le crocodile à l'hameçon? Saisiras-tu sa langue avec une corde»? (41:1).

Pour quelles raisons Dieu débute- t’il sa révélation en demandant à Job de considérer ces deux monstres massifs ?
.....Saisissez-vous ce que Dieu dit dans ce discours ?Il ne s’adresse pas simplement à Job mais à tous les croyants. Et il déclare, « Soyez réaliste! Vous ne pouvez pas contrôler les monstres dans votre vie. Je suis le seul qui puisse ».
Job a répondu, « Mon Dieu est tout-puissant. Il peut faire toutes choses. Et aucun de ses plans ne peut être contrecarré. Je sais que je ne peux pas me lever contre l'hippopotame ou le crocodile. Mais cela n'a pas d'importance. Je sais que Dieu est capable.
Ma part est simplement de me tenir calme et de voir le salut du Seigneur »(voir Job 42:1-2).




Je sais combien il est difficile parfois de continuer quand on aimerait tout arrêter !Quand la tempête fait rage.... C’est dans ces moments là que je me force à penser et à réaliser fortement QUI Il est, ce qu’Il représente dans ma vie.

Nous cheminons avec le Seigneur depuis si longtemps, nous apprécions sa présence, et nous aimons tant le servir.

Nous nous habituons… Mais quand les difficultés s’amoncellent, quand l’épreuve se fait plus aigue et que mon être entier se courbe sous la douleur, il est grand temps de faire le bilan.... et de reconsidérer QUI Il est pour moi.......


PS:13.6



Moi, j'ai confiance en ta bonté, J'ai de l'allégresse dans le coeur, à cause de ton salut; Je chante à l'Éternel, car il m'a fait du bien.


mercredi 28 avril 2010

SÉRIE TÉMOIGNAGE



Si quelqu'un est en Christ, c'est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles ; et toutes viennent du Dieu qui nous a réconciliés avec lui-même par Christ.
2 Corinthiens 5. 17, 18
Je suis l'Éternel… Je vous donnerai un coeur nouveau, et je mettrai au-dedans de vous un esprit nouveau.
Ézéchiel 36. 23, 26

J'étais un hooligan

Olivier S. était un “hooligan”. Après chaque match de football, c'était la bagarre avec d'autres supporters et avec la police. La violence, l'alcool et la haine ont été ses compagnons de jeunesse. A dix-sept ans, Olivier se retrouve une première fois en prison. A peine libéré, il retourne à la violence.

Au fil des mois, Olivier se sent toujours plus mal et la vie lui semble une impasse. Il doit faire un séjour en clinique. Lors d'une promenade, il interpelle Jésus : “Si tu existes vraiment, alors tu peux maintenant te faire connaître”. En gravissant la colline, il s'adresse encore à Jésus, mais rien ne se passe. Arrivé au sommet, là, devant lui, il voit un écriteau : Centre chrétien.

Olivier tremble et hésite à reconnaître qu'il s'agit d'une réponse divine. Il entre et se plonge dans la lecture d'un prospectus trouvé à l'accueil. Soudain quelqu'un lui tape sur l'épaule et demande : “Tu cherches quelqu'un ?” Olivier ne répond pas. “J'aurais dit à cet individu que je cherchais Jésus, j'aurais eu l'air ridicule !” Pourtant l'étranger le dévisage et dit : “Je crois que tu es à la recherche de Dieu”.

C'en est trop. Olivier détale au bas de la colline. “Ma vie s'est déroulée dans ma tête comme un film : le supporter de foot ensanglanté que j'ai cogné, les mauvais coups, tout. Je ne faisais que pleurer. Le ciel s'est ouvert pour moi à cet instant, je voulais commencer une nouvelle vie”. Et sa vie a effectivement pris un nouveau départ, vers le bien, par la puissante grâce de Dieu.

La Bonne Semence

mercredi 21 avril 2010

EXPÉRIENCE

Un pardon authentique


pardon

Parfois, c’est facile de pardonner…

Parfois, c’est une lutte tenace…

C’était un 14 décembre. Mon mari et moi sortions au restaurant avec des amis pour marquer les Fêtes. Au cours de la soirée, mes pensées se sont tournées vers mon frère cadet, Paul. J’ai ressenti un vif besoin de prier pour lui. Je me suis donc tournée vers l’amie à mes côtés et je lui ai demandé de bien vouloir prier pour lui avec moi. Après avoir prié environ 15 minutes, nous avions ressenti une paix profonde, et nous avions continué à fêter.

Lorsque le téléphone a sonné dans les petites heures du matin ce soir-là, je me suis réveillée, appréhensive. C’était ma belle-sœur qui téléphonait pour m’aviser que Paul était décédé au cours de la soirée, à l’heure même que je priais pour lui. En découvrant qu’il était mort suite à une attaque de la part de trois adolescents, un sentiment d’horreur m’a envahi. Il avait déjà été victime d’une attaque par le passé, et il avait récemment partagé avec moi que plus que tout au monde, il craignait devenir victime d’une attaque fatale. Et voilà que sa pire crainte s’était réalisée .

Au cours de cette nuit blanche passée à pleurer, à gémir et à prier, la pensée que Dieu m’ait demandé de prier pour Paul pendant ses derniers moments de vie m’a réconfortée et fortifiée, bien que la connaissance de la terreur qu’il avait vécue m’ait terrassé.

Dans 10 jours, ce serait Noël. Nous avions prévu de monter voir ma mère pour célébrer son 75e anniversaire de naissance le 26. Mes frères et sœurs devraient s’y rendre pour que nous puissions tous la célébrer en famille. Nous nous étions mis d’accord pour acheter une bague de famille pour elle et nous avions hâte de lui remettre ce gage d’amour filial. Mais maintenant tous ces plans prévus si longtemps d’avance tombaient à l’eau. Nous montions plus tôt, non pas pour célébrer la vie de ma mère, mais plutôt pour pleurer la mort violente et prématurée de notre frère.

Vivre un deuil en solitude est pénible. Mais lorsque nous le vivons en famille, lorsque nous voyons notre souffrance miroitée dans les yeux d’êtres bien-aimés, lorsque nous voyons notre mère vieillir de chagrin sous nos yeux, nous constatons que la souffrance de la victime de violence n’est que le premier effet dévastateur du crime. En passant par le deuil en famille, j’ai constaté que chaque personne qui aimait mon frère était aussi devenue une victime des actions de ces trois jeunes adolescents qui s’étaient saoulés. Pendant 20 minutes, mon frère avait souffert horriblement. Mais maintenant nous souffrions tous, et c’était cette douleur plus grande, plus prolongée qui me déchirait le cœur. En constatant la souffrance de ma famille, je suis devenue enragée contre ces jeunes. Je voulais les frapper, les gifler, les voir souffrir comme nous souffrions. L’intensité de mes émotions m’a surprise. Elle m’a effrayée. Elle m’a domptée.

Aux obsèques, nous avons récité le Notre Père. Arrivée à la phrase : «Pardonnes-nous nos offenses comme nous pardonnons ceux qui nous ont offensés», j’ai commencé à pleurer. Mon esprit désirait honorer Dieu, qui m’aime infiniment et que j’aime en retour, en pardonnant, en abandonnant ma colère et mon désir de vengeance. Mais ces sentiments étaient si forts que je ne savais pas comment m’en défaire. Pendant des semaines, j’ai parlé au Seigneur de cette lutte intérieure, mais sans voir aucun vrai changement d’attitude de ma part. Bien que je savais que Dieu pouvait me donner toute la puissance nécessaire pour pardonner, je ne voulais pas vraiment le faire. Et donc, pendant quatre mois, j’ai lutté contre sa volonté. Parce que je savais qu’il voulait que je pardonne ces jeunes, j’ai commencé à éviter tout vrai dialogue avec Lui. J’ai continué à lire ma Bible et à prier, mais d’une façon mécanique et superficielle. De temps à l’autre, je décidais de pardonner, mais le désir de tenir rancune reprenait rapidement le dessus, et je m’éloignais de nouveau de Dieu.

Parce que je disais non à Dieu et que je me tenais à distance de Lui, j’ai perdu ma joie, ma paix, ma force. Je suis devenue déprimée. Plutôt que de venir à Dieu, je cherchais à éviter la réalité en lisant des romans et en regardant la télé pour faire taire mes émotions.

J’ai constaté la folie de ma désobéissance et mon besoin pressant de revenir à Dieu le Vendredi saint. Nous étions à l’église en train de contempler la mort de Jésus sur la croix pour nos péchés, et j’ai constaté que Jésus a pardonné les personnes qui le torturaient et qu’elles ont été les premières à entendre prêcher l’Évangile le jour de la Pentecôte.

En réfléchissant à combien cela avait coûté à Dieu de me pardonner, combien de souffrance physique, morale et même spirituelle Jésus avait accepté de prendre sur lui pour que je puisse être pardonnée, je savais que je ne pouvais plus continuer à endurcir mon cœur contre lui. J’étais finalement prête à pardonner complètement ces trois jeunes hommes. Mais, je savais aussi que je ne pouvais pas le faire seule. Le lendemain matin, j’ai prié et j’ai confessé mon incapacité à Dieu : «Je veux leur pardonner, mais je suis incapable de le faire. J’ai besoin que tu viennes transformer mon cœur. Aide-moi à voir ces jeunes comme tu les vois. Je ne puis le faire, mais tu peux le faire par ton Esprit en moi.»

En m’abandonnant ainsi à Dieu et en me fiant à sa puissance j’ai commencé à prier pour eux et pour leurs familles. Une heure plus tard, l’impossible était devenu réalité. En priant pour eux j’avais ressenti l’amour et l’intérêt de Dieu pour eux. J’avais constaté à quel point il désirait qu’ils goûtent à son pardon, son amour et sa puissance. Il avait transformé ma colère, mon ressentiment et mon désir de vengeance en un désir profond et sincère de les voir se confier à Jésus.

J’ai continué à prier pour eux et Dieu m’a donné le désir de me présenter au procès pour leur communiquer mon pardon en personne et pour offrir à chacun d’eux un livret en anglais : Power to Change (Le pouvoir de changer). Cela m’a épaté de voir comment Dieu a rendu tout cela possible. J’ai pu leur exprimer mon pardon et leur offrir les livrets devant tout le monde dans la salle d’audience, juste avant le début de la séance de l’après-midi. Et cela, après que nous ayons passé le matin à pleurer comme famille en écoutant le récit des faits concernant tout ce qu’ils avaient fait contre Paul. Car pardonner, ce n’est pas ne plus ressentir de la tristesse ou la compassion pour la personne qui a souffert. C’est plutôt se trouver libérée de la colère, du ressentiment et du désir de vengeance qui accompagnait jadis tout retour sur les évènements pénibles.

Cet acte de pardon public a changé l’ambiance de cette salle d’audience ce jour-là. Les membres de la famille de ces garçons se sentaient maintenant libres de venir vers nous pour exprimer leur chagrin pour ce que leur jeune avait fait.

Quelques mois plus tard, lorsque ma mère s’est présentée pour être témoin de la lecture de nos déclarations de victimes et pour entendre prononcer la sentence contre les jeunes, un d’entre eux a déclaré publiquement son regret profond pour ce qu’il avait fait. Lorsqu’il a commencé à pleurer, ma mère est allée vers lui pour le serrer dans ses bras.

J’ai tant appris sur le pardon en passant par cette expérience pénible. J’ai découvert à quel point le fait de voir un être cher souffrir les conséquences de la violence peut nous remplir de rage. J’ai compris pourquoi pardonner peut parfois être une lutte intense et prolongée. J’ai goûté la joie et la liberté qui viennent de la décision de faire confiance à Jésus pour le désir et le pouvoir de pardonner. J’ai vu comment notre vision des personnes est transformée lorsque nous commençons à prier pour eux. Et j’ai constaté qu’en exprimant publiquement le pardon, d’autres personnes peuvent aussi être transformées.

Peut-être passez-vous par une expérience semblable en ce moment. Peut-être voulez-vous aussi goûter à la liberté qu’apporte le vrai pardon.

Auteur : Anne-Marie Montgomery"

mardi 20 avril 2010

HISTOIRE DE PERLE....

Perle trop précieuse pour être vendue




David Morse, un missionnaire établi sur la côte occidentale de l'Inde, conversait avec un vieux pêcheur de perles, auquel il s'intéressait depuis longtemps. Celui-ci venait de remonter d'une plongée, avec, entre ses dents, une grosse huître perlière qu'il ouvrit aussitôt, retirant une perle magnifique.

- Quelle trouvaille, Rambhau. Cela représente une fortune !

Le pêcheur haussa les épaules.

- Comment ? En avez-vous vu de plus belles ?

- Oh oui ! J'en ai une...

Il s'interrompit, comme si la voix lui manquait.

- Voyez, il y a des défauts : cette tache ici, cette légère brèche là, et elle est un peu trop allongée.

Elle est belle, sans doute, mais il y a mieux.

- Vous êtes trop exigeant, se récria M. Morse. Moi je la trouve parfaite.

- Eh bien, dit Rambhau, c'est ce que vous dites dans vos prédications. Les gens se voient parfaits, mais Dieu les voit tels qu'ils sont réellement.

La conversation se poursuivit tandis que les deux hommes revenaient vers la ville par une route poussiéreuse.

- Vous avez raison, Rambhau. Ne voyez-vous pas que Dieu, qui déclare tous les hommes impropres pour sa présence, offre une justice parfaite à tous ceux qui croient simplement sa Parole et acceptent son salut gratuit ?

- Non, je ne puis pas le croire. Je vous l'ai dit souvent, ce serait trop facile ! Votre religion a beaucoup de bon, mais elle est inacceptable sur ce point. Peut-être suis-je trop orgueilleux, mais il faut que je gagne ma place au ciel. Autrement, je m'y sentirais mal à l'aise.

- Rambhau, répondit M. Morse qui priait pour cet homme depuis des années, ne pensez pas que vous irez jamais au ciel de cette manière ! Il n'y a qu'un seul chemin, et ce n'est pas celui des oeuvres. Christ seul est le chemin. Vous êtes vieux maintenant, peut-être que c'est votre dernière saison de pêche de perles. Pour que les portes de perles (Apocalypse, chapitre 21, verset 22) du ciel s'ouvrent pour vous, il vous faut accepter la vie nouvelle que Dieu vous offre dans son Fils Jésus Christ.

- C'est ma dernière saison, oui. Aujourd'hui j'ai fait ma dernière pêche. Voici la fin de l'année, et j'ai des préparatifs à faire pour celle qui vient.

- Vous devriez surtout vous préparer à la vie à venir.

- Justement. Voyez-vous cet homme là-bas ? C'est un pèlerin qui, pieds nus sur les pierres les plus pointues, marche, et s'arrête tous les trois ou quatre pas pour s'agenouiller et baiser le sol. Je veux moi aussi commencer mon pèlerinage le premier jour de l'année, et aller à Delhi sur mes genoux. J'ai eu ce projet toute ma vie. Je vais m'assurer le ciel.

- Jusqu'à Delhi ! Mais il y a plus de mille kilomètres et à votre âge vous n'y résisterez pas.

- N'importe, il faut que j'aille. Je souffrirai, mais ma souffrance sera douce : elle me gagnera le ciel.

- Rambhau, mon ami, ne faites pas cela, je vous en supplie. Jésus Christ est mort pour vous acquérir le ciel.

Le vieux pêcheur secoua la tête.

- Je n'ai personne de plus cher que vous sur la terre, Monsieur Morse. Depuis bien des années vous vous occupez de moi ; vous m'avez soigné quand j'étais malade, aidé dans le besoin. Mais personne, pas même vous, ne peut me détourner de mon grand désir d'obtenir la vie éternelle. Il faut que j'aille à Delhi...

Quelques jours plus tard, Rambhau frappait à la porte du missionnaire.

- Il faut que vous veniez un moment chez moi. J'ai quelque chose à vous montrer.

- Je viens avec plaisir, répondit M. Morse. Mais son coeur se serra en entendant le vieux pêcheur dire, alors qu'ils approchaient de sa maison :

- Je pars pour Delhi dans huit jours.

Il fit asseoir son ami sur la chaise où bien des fois celui-ci avait en vain expliqué le seul moyen de salut, puis quitta la chambre et revint avec un petit coffret.

- Je garde là, depuis des années, une chose dont je veux vous parler. Vous ne le savez pas, mais j'ai eu un fils. Il était aussi un pêcheur de perles, le meilleur des côtes de l'Inde. Il plongeait admirablement, avait le regard le plus perçant, le bras le plus ferme, le souffle le plus puissant. Il était ma joie et ma fierté. Il rêvait de trouver une perle plus belle que toutes celles qui avaient été trouvées avant lui, et un jour il l'a trouvée. Mais pour l'avoir, il était resté trop longtemps sous l'eau. Il mourut peu après...

Le vieillard courba la tête, et tout son corps fut un moment agité d'un tremblement silencieux.

- J'ai toujours gardé cette perle depuis lors, reprit-il, mais maintenant je vais partir, et qui sait si je reviendrai ? Aussi je veux vous donner ma perle, à vous, mon meilleur ami...

Il ouvrit le coffret. De la ouate qui l'enveloppait, il retira lentement une perle géante, d'un éclat incomparable, d'une valeur sans doute fabuleuse. Le missionnaire restait muet d'admiration.

- Quelle merveille, Rambhau ! dit-il enfin.

- Oui, elle est parfaite.

Une pensée nouvelle saisit le missionnaire. Il leva vivement les yeux.

- Rambhau, dit-il, c'est une perle remarquable. Laissez-moi l'acheter. Je vous en offre dix mille dollars.

- Oh, Monsieur Morse ! Que voulez-vous dire ?

- Quinze mille, ou davantage, s'il le faut. Je travaillerai pour l'acquérir.

- Monsieur Morse, dit Rambhau, vraiment indigné, cette perle est hors de prix. Personne au monde n'est assez riche pour payer ce qu'elle vaut pour moi. Je ne la céderais pas pour des millions. Je ne veux pas vous la vendre. Vous ne pouvez l'avoir que comme un don de moi, votre ami.

- Non, Rambhau. Je ne puis pas la recevoir ainsi. Aussi vivement que je la désire, je ne veux pas l'accepter de cette manière. Peut-être que je suis trop orgueilleux, mais ce serait trop facile. Il faut que je la paie ou que je travaille pour l'acquérir.

- Vous ne me comprenez pas. Ne voyez-vous pas ? Mon fils unique a donné sa vie pour avoir cette perle, et je ne la vendrai à aucun prix. Ce qui fait sa valeur, c'est la vie de mon fils. Je ne peux pas vous la vendre, mais je peux et je veux vous la donner. Acceptez-la comme une preuve de mon affection pour vous.

Très ému, le missionnaire ne put répondre pendant un moment. Puis il saisit la main du vieillard.

- Rambhau, dit-il doucement, comment ne voyez-vous pas, vous-même ? Ce que je vous ai dit, c'est exactement ce que vous avez dit à Dieu ; et ce que vous me dites, c'est ce que Dieu ne cesse de vous dire...

Le regard du pêcheur de perles s'attacha longuement, interrogateur, sur son ami. Lentement, il commençait à comprendre.

Le missionnaire poursuivit :

- Dieu vous offre le salut comme un libre don. Il est si grand et d'un tel prix qu'aucun homme sur la terre ne pourrait l'acheter. Des centaines de millions ne suffiraient pas. Nul n'est assez bon pour le mériter. Vous donner l'entrée au ciel a coûté à Dieu la vie de son Fils unique. Vous ne pourriez gagner le salut, y consacreriez-vous des milliers d'années, feriez-vous des centaines de pèlerinages. Tout ce que vous pouvez faire, c'est de l'accepter comme un signe de l'amour de Dieu pour vous, pécheur. Rambhau, il va sans dire que j'accepte votre perle avec humilité, en demandant à Dieu de me rendre digne de votre affection. Mais vous, ne voulez-vous pas accepter avec humilité le grand don de Dieu, sachant qu'il a fallu la mort de son Fils pour qu'il puisse vous l'offrir ?

Des larmes coulaient maintenant sur les joues du vieillard.

- Oui, je vois à présent ! Voilà deux ans que je reconnais la valeur de l'enseignement de Jésus, et je crois en Lui, mais je ne pouvais accepter un salut gratuit. Je comprends aujourd'hui : il y a des choses qui ne peuvent être ni achetées, ni gagnées ; elles sont sans prix. Avec reconnaissance je reçois le don de Dieu !

" Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle " (Jean 3, 16).

" Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu ; non pas sur le principe des oeuvres, afin que personne ne se glorifie " (Ephésiens 2, 8).

jeudi 15 avril 2010

SERIE TEMOIGNAGE

Mort pendant 5 heures
Par johannes, le mercredi 31 mars 2010 à 17:30 :: Info News

Tournage dans le Jura du 28 mars 2010:

Tableau de bord et volant encastrés dans le diaphragme, rate éclatée et poumon gauche perforé, il s’est retrouvé à l’hôpital dans un état désespéré. Hémorragie interne, arrêt cardio-circulatoire, transport du cadavre à la morgue...

Pendant 5 heures de temps, Andreï était au ciel où il a d’abord entendu les choeurs célestes chanter à la gloire de Dieu. Puis il a entendu la voix de Dieu...

Depuis 2001, il vit en Allemagne avec sa famille. Il est le pasteur d’une église russophone de 400 membres et 200 enfants. Dieu l’utilise d’une façon extraordinaire auprès des personnes les plus désespérées, notamment dans les prisons.

Ce titre se trouve chez Theomedia no 2611



film en entier. :traduit du russe


http://fr.gloria.tv/?media=52880 Bonne écoute!



dimanche 11 avril 2010

POEME EN PARTAGE




EST- CE CELA AIMER .....


Quand je ferme mes oreilles pour ne pas entendre
Quand je détourne les yeux pour ne pas voir
Quand je retiens mes pas pour ne pas aller
Quand je croise les mains pour ne pas donner
Seigneur est-ce que je t’aime ?

Quand tu ne fermes pas l’oreille à ma supplication
Quan
d tu ne détournes pas les yeux de ma détresse,
Quand tu hâtes le pas pour me secourir,
Quand tu tends la main pour me bénir,
Seigneur est-ce que tu m’aimes ?

Quand je préfère attendre au lieu d’agir
Quand je recherche le compromis au lieu de refuser,
Quand je favorise le silence à l’énoncé de la vérité,
Quand je retiens mon amitié pour ne pas agir
Seigneur est-ce que je t’aime ?

Quand tu ne diffères pas ton action à mon égard
Quand tu me dis non pour ne pas m’égarer
Quand tu m’annonces clairement la vérité
Quand tu me donnes ton amitié sans détour
Seigneur dois-je comprendre que tu m’aimes ?

Quand je critique les autres sans savoir
Quand je condamne sans avoir écouté
Quand j’accuse sans avoir contrôlé
Quand je m’obstine à avoir raison
Seigneur est-ce que je t’aime ?

Quand tu ne critiques jamais ma faiblesse
Quand tu me pardonnes après m’avoir écouté
Quand tu me justifies après m’avoir pardonné
Quand tu ne me laisses pas dans ma déraison
Seigneur je commence à comprendre que tu m’aimes !

Quand je donne en espérant recevoir
Quand je parle pour être reconnu
Quand j’agis en souhaitant être vu
Quand je réfléchis en cherchant mon intérêt
Seigneur est-ce que je t’aime ?

Quand tu me donnes sans rien attendre de moi
Quand tu me parles alors que je t’ignore
Quand tu agis en silence pour ne pas me heurter
Quand tu penses à moi dans mon intérêt
Seigneur je sais que tu m’aimes !

Pierre Antoine Eldin



vendredi 9 avril 2010

ÊTRE UN ENCOURAGEMENT !....QUEL PROGRAMME !


PERMETTEZ MOI DE PARTAGER CECI AVEC VOUS:

Une lecture faite aujourd'hui que je vous résume.
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"J’ai cherché dans le dico les synonymes d’encouragement et j’ai trouvé ceci :approbation, compliment, éloge, exhortation, incitation, réconfort, stimulant !
Quel programme derrière un synonyme !

Alors je me suis dit que je pouvai
s et devais être un encouragement pour:

Voici
* Je veux être un encouragement pour les enfants : ce sont eux, les plus petits, les agneaux du troupeau, ils sont fragiles mais ils ont besoin d’un regard, d’un sourire et d’un soin particulier.
* Je veux être un encouragement pour les parents : ils sont les gardiens de leur couple, de leur maison, ils sont souvent la cible de l’ennemi mais ils peuvent être d’amour, de sagesse et de force.
* Je veux être un encouragement pour les personnes âgées et les vieillards : ils portent en eux les flétrissures des assauts de la vie, mais ils ont le droit de finir leurs jours dans la paix.
* Je veux être un encouragement pour les malmenés de la vie : ils sont avilis et meurtris par les épreuves de tous genres, mais ils peuvent et doivent retrouver la vraie raison de vivre.
* Je veux être un encouragement pour les couples déchirés, les familles disloquées : ils n’ont que la solution du divorce, de la séparation mais ils peuvent tout recommencer à zéro et repartir sur de bonnes bases.
* Je veux être un encouragement pour tous les rejetés, les paumés, les exclus : ils n’ont que la rue comme espoir et comme point d’appui, mais ils peuvent retrouver leur dignité.
* Je veux être un encouragement pour tous ceux qui sont seuls : ils pleurent sans personne pour les consoler et les partager leur quotidien, mais ils peuvent comprendre qu’avec Dieu ils ne sont pas tout seul.

Et tout cela au travers de ma vie, de ta vie, de nos vies !
Oui, je pense que toutes, les unes pour les autres nous voulons des LUMIÈRES et apporter un encouragement et " un avantage " à ceux de notre génération.

Dis moi, Toi qu'en dis tu ? "

samedi 3 avril 2010

LES PÂQUES ....


La célébration de Pâques est avant tout une commémoration.

C'est ainsi qu'elle a été instituée par le Seigneur lui-même :

19 Ensuite il prit du pain; et, après avoir rendu grâces , il le rompit , et le leur donna , en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi. 20 Il prit de même la coupe, après le souper , et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.

Commémorer (du latin commemoro : se rappeler de) est exactement ce que Dieu avait demandé au peuple d'Israël de faire, en souvenir de leur délivrance de l'esclavage en Egypte:

14 Vous conserverez le souvenir de ce jour, et vous le célébrerez par une fête en l'honneur de l'Eternel ; vous le célébrerez comme une loi perpétuelle pour vos descendants.

Le danger pour le christianisme, c'est qu'il oublie d'où il vient et qu'il se charge de rites et préceptes qui, au contraire, l'éloigne dangereusement de ce que pourquoi il existe.

Oublier de célébrer son alliance avec Dieu, voici une vraie menace pour le chrétien surbooké d'aujourd'hui, qui trouve par ailleurs toujours le temps de célébrer des choses bien plus futiles.

Aussi, célébrer appelle à commémorer en groupe, la célébration donnant le sens d'affluence. C'est en famille, en communauté, en peuple, en église, que cette commémoration doit se faire, évoquant que je ne suis pas le terminus de l'Amour de Dieu, car il a aimé « le monde entier », en d'autres termes, les autres.
Cela veut également dire que je compose avec ce mystère qu'est l'Eglise de Christ, dont la totalité est bien plus que la somme des parties, pour reprendre Aristote dans La Métaphysique.

Je vous invite à célébrer Pâques dans un esprit de vie et de résurrection, avec ceux qui, non seulement n'ont pas honte de l'évangile, mais sont heureux de RAPPELER le temps de la grâce et du salut de notre Seigneur.