Ce portrait sous forme de poème demeure d’actualité, il traverse les siècles sans presque prendre une ride, tant il conserve sa fraîcheur et ses couleurs.
Il demeure pour nous une source précieuse d’enseignement sur une femme des temps bibliques… et d’aujourd’hui !
Dans un article écrit pour le S.E.L., Une femme « bien » ! *, Frédéric Baudin ( Association CEM : Culture - Environnement - Média) nous commente ce proverbe.
Nous avons choisi de partager avec vous le passage suivant :
La femme chantée dans ce poème ne vit pas repliée sur elle-même.
Elle se soucie en priorité de sa famille, mais elle ne néglige pas pour autant les implications sociales de son travail.
L’apôtre Paul souligne ces priorités :
(1 Timothée 5. 8).
le fruit de son travail lui permet non seulement de participer aux dépenses du foyer pour vivre, mais aussi de « tendre la main aux malheureux et d’être généreuse envers les pauvres ».
Les échos de ce texte dans le Nouveau Testament sont nombreux : la veuve pauvre donne de bon coeur ses maigres ressources pour le service du Temple :
- Tabitha-Dorcas tisse des vêtements appréciés par la communauté de Jaffa, elle assiste les pauvres.
- Priscille, aux côtés de son mari Aquilas qui fabrique des tentes (les vendait-elle ?), se montre attentive aux besoins de la petite « église » qui se réunit dans sa maison.
Elle est volontiers hospitalière, notamment envers l’apôtre Paul qui séjourne dans son foyer.
Le rôle social de la femme idéale ne s’arrête pas aux « bonnes œuvres » : elle s’exprime avec sagesse et donne volontiers des conseils (v. 26).
Dans toute société, les femmes les plus âgées ont donné des conseils à leurs cadettes, sur tous les plans.
On imagine sans peine cette bonne épouse dispenser de bons conseils à la jeune mariée pour qu’elle lui emboîte le pas et travaille utilement, afin de nourrir sa famille, élever ses enfants et combler son mari (cf. Tite 2. 3-5).
D’après la tradition juive, la femme joue également un rôle religieux au sein de la famille : c’est elle qui instruit les enfants dans la foi et leur transmet les règles de vie conformes à la volonté de Dieu.
Enfin, cette femme n’est pas austère : on a le net sentiment qu’elle travaille en toute liberté, qu’elle sourit à la vie et rend heureux son mari (v. 12), ses enfants (v. 28) et les pauvres qu’elle secourt avec bienveillance.
Avec tant de dons et de vigueur, elle a toutes les raisons d’être optimiste et d’affronter l’avenir avec confiance !
"Elle ouvre ses mains au malheureux , et les tend à l'indigent." (Proverbes 31-20)
En partageant, par exemple avec une autre femme qui n’a pas la possibilité d’avoir une vie si complète, si riche, une femme qui trouve tout juste de quoi nourrir ses enfants... nous devenons un peu plus « des femmes bien ».
C'est bon à savoir non ?
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