PLAIDOYER

CE DONT NOUS AVONS
BESOIN…
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Ce dont nous avons besoin en ce siècle,
C’est de femmes….
De femmes qui ne se vendent pas,
De femmes sûres, vraies jusqu’ au fond du cœur,
De femmes qui craignent Dieu et haïssent la cupidité,
De femmes dont la conscience est invariable comme la boussole,
De femmes qui défendent la justice, même si le ciel et la terre tremblent,
De femmes qui disent la vérité en regardant le monde et l’enfer en face,
De femmes qui ne se vantent, ni ne se dégoûtent de rien,
De femmes qui ne soient ni lâches, ni fanfaronnes,
De femmes animées d’un courage tranquille,
De femmes dont la vie spirituelle est
calme, profonde et puissante comme un grand fleuve,
De femmes jalouses de l’honneur de DIEU,
et qui ne font aucun cas des applaudissement,
De femmes que les limites sectaires n’arrêtent pas,
De femmes dont la force ne faiblisse pas
avant que le jugement soit établi sur la terre,
De femmes qui connaissent leur mission
et qui la remplissent,
De femmes qui comprennent leur message
et le délivrent,
De femmes qui soient à leurs affaires,
De femmes qui ne soient ni trop
paresseuses pour travailler, ni trop orgueilleuses
Pour rester dans la pauvreté,
De femmes qui savent en qui elles croient,
De femmes fortes d’une force divine, sages de la sagesse d’en haut,
Et aimant d’un amour divin, amour qui se donne, amour qui ne calcule pas,


EN UN MOT : DES FEMMES DE DIEU !

********

http://www.eglises.org/

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LECTURE POUR CHAQUE JOUR

LECTURE POUR CHAQUE JOUR
LECTURE POUR CHAQUE JOUR

CALENDRIER BIBLIQUE " LA BONNE SEMENCE

En cliquant sur le lien ci-dessous en bleu clair, vous trouverez un calendrier avec une réflexion pour chaque jour... bonne lecture.


vendredi 29 janvier 2010

SERIE TEMOIGNAGE: suivi d'une réflection




J'entends des voix

Par Marylyse Français

J’avais 17 ans et j’étais sur mon vélomoteur. Je rentrais plus tôt du Lycée où j’avais eu deux heures en moins. C’était vers 3 heures de l’après-midi début novembre. Tout à coup, une voiture m’a frôlée de si près que j’ai cru qu’elle allait me renverser. De peur, j’ai monté le vélomoteur sur le trottoir, le cœur battant. Et là j’ai nettement entendu une voix : " Va au Centre Commercial ! " J’ai pensé : " Pff, J’ai rien à faire au centre commercial. Il fait froid, je rentre. " J’ai donc continué tout droit (il fallait tourner à gauche pour aller au centre commercial). 1 km plus loin, j’ai eu un accident. Une voiture de l’autre côté de la route a percuté un camion, perdu le contrôle et filé droit sur moi en écrasant le vélomoteur contre une barrière en fer. J’ai été éjectée et j’ai atterri 6 mètres plus loin où ma tête a heurté une grille d’égouts. Je me suis retrouvée à l’hôpital en ne me rappelant de rien, à part des moments avant l’accident que je viens de décrire et d’une énorme main qui me prenait et se refermait sur moi. A l’intérieur de cette grosse main, j’étais en sécurité.
Très longtemps j’ai eu des conséquences physiques suite à cet accident que Dieu voulait que j’évite, mais personne ne m’avait jamais enseigné que Dieu pouvait parler directement à l’intérieur de ma tête.

Dans Actes 9 à 11, il est question à plusieurs reprises de la voix de Dieu. Paul et les gens autour de lui entendent une voix sur le chemin de Damas. Ananias a une vision où il converse avec Dieu. Ensuite, un ange de Dieu parle à Corneille dans une vision et finalement Pierre tombe en extase et une voix lui donne des ordres. Chacun de ces hommes aurait pu ignorer la voix. Même si au départ Ananias et Pierre ont d’abord refusé, tellement c’était impensable pour eux d’agir comme l’ordonnait la voix ; la conviction que cela venait de Dieu les a décidés à se plier à sa volonté.

" Si tu as fait du Très-Haut ton abri, aucun mal ne t’atteindra, nul malheur n’approchera de la tente où tu demeures, car il chargera ses anges de veiller sur tes chemins, de te porter sur leurs mains, de peur que ton pied heurte une pierre. " (Ps 91.10-12)

" Seigneur, merci pour ta protection. Brise notre orgueil et apprend nous à être à l’écoute de ta voix, cette fraction de seconde où tu nous parles et qui peut nous faire basculer si on l’ignore. Aide-nous à discerner les voix que nous entendons. Si des voix accusatrices viennent de Satan, nous y renonçons. Nous voulons obéir à ta voix et améliorer notre relationnel avec toi, pour ne pas nous tromper. Amen. "

jeudi 28 janvier 2010

PLUS PRES DE LUI ....




BESOIN D'INTIMITE

« Les apôtres, s'étant rassemblés auprès de Jésus,
Lui racontèrent tout ce qu'ils avaient fait et tout ce qu'ils avaient enseigné.
» Marc 6:30.

Il est bienfaisant de nous représenter cette scène,
car elle est remplie d'instructions pour les disciples d'aujourd'hui !

Il nous est nécessaire, à nous aussi, de venir souvent au Seigneur
Lui raconter tout ce que nous avons fait et dit.
Ce besoin d'intimité avec Lui devrait faire partie de notre vie et de notre service.


Si vite nous perdons contact avec notre Maître,
si facilement nous allons de l'avant dans nos propres forces
et prenons de mauvais plis.
Ainsi la fraîcheur et la vigueur d'un service vraiment spirituel
se transforment en routine, habitude, formalisme.

Remarquez que cet incident est placé entre deux faits importants :
la décollation de Jean-Baptiste et la multiplication des pains.
S'il comprend bien sa tâche, le chrétien, qui vit sous la loi de l'Esprit de vie
qui est en Jésus-Christ, est toujours confronté d'un côté par l'hostilité
et de l'autre par les besoins de la foule des hommes.

Si nous rencontrons cette hostilité, venons à Jésus
et racontons-Lui ce que nous faisons, tout ce que nous disons,
et nous trouverons en Lui une provision divine
correspondant absolument à ce qu'il nous faut pour faire face à cette difficulté.

Dans la plupart des cas, l'hostilité se traduit par la résistance passive,
l'indifférence polie ou la propre justice condescendante.
Rien n'use autant que cela.

C'est pourquoi venons souvent à Jésus,
pour Lui ouvrir nos cœurs et Lui exposer notre service.
Il veut aussi ouvrir nos yeux sur les possibilités de notre service.

Pour Ses disciples, la foule n'était qu'une masse de gens
qui se pressaient autour d'eux;
pour Jésus, c'étaient des brebis sans berger.
Il est vital que nous ayons Sa vision des âmes,
des non-atteints, des mal-atteints,
des milliers sans Dieu et sains espérance.

Veillons à ce que rien ne voile nos yeux,
à ce que rien ne durcisse nos cœurs.
Notre Sauveur veut nous remplir de Sa compassion,
car c'est alors que notre action sera efficace.

Apportons-Lui nos « cinq pains » et nos « deux poissons »
c'est si peu de chose,
mais avec Sa bénédiction, notre peu est capable d'accomplir beaucoup.


Manne du Matin de H E Alexander



C'est pourquoi venons souvent à Jésus,
pour Lui ouvrir nos cœurs et Lui exposer notre service.
Il veut aussi ouvrir nos yeux sur les possibilités de ce service.

Quand Dieu appelle il qualifie toujours !

Dieu appelle UN SERVITEUR c'est Lui LE MAÎTRE D'OEUVRE ne l'oublions surtout pas!




mercredi 27 janvier 2010

INTERNET....CONNECTION AVEC DIEU !


La ligne internet avec Dieu

Par Servane Pruvost

Tout va à toute vitesse ! Nous aimons pour la plupart communiquer en direct avec nos proches, un petit coup de fil doublé d’une connexion vidéo nous rapproche un peu : 1000 km presqu’effacés. Je suis de la génération qui a vu naître internet et l’a vu s’étendre au monde entier ou presque…

Qu’est-ce qu’internet ? Le terme d'origine américaine " Internet " a été dérivé du concept d'internetting (en français, " interconnecter des réseaux ") dont la première utilisation documentée remonte à octobre 1972 par Robert E. Kahn (dixit wikipédia) ; Ce peut être une connexion filaire ou sans fil. C’est rapide, quasi instantané, un réseau qui semble illimité…

Tout à fait ce que l’on fait par la prière individuelle ou commune.

Dieu rit, oui peut-être qu’il rit ! Il se lève en haussant les épaules " Bof et alors ?... What else ? ". Rien de bien neuf pour Lui, car voilà des millénaires qu’Il dialogue par connexion " sans fil " avec ceux qui le prient ! Voilà des millénaires qu’il réveille ou interpelle ses serviteurs pour qu’ils intercèdent pour différentes raisons ou situations. Pas de panne de courant, de Bug de l’an 2000, c’est LE Fournisseur d’accès qui s’engage à être à l’écoute 24h sur 24 et bien sûr à répondre à nos appels, pas de répondeur ou de lignes occupées !

Pas de vidéos " You tube ", mais parfois il parle aussi par des songes ou des visions (cf. : l’histoire de Joseph, Daniel, Paul…). Certains ont même eu le privilège d’une visite spéciale pour que la connexion soit au top…
(cf. : l’histoire d’Abraham dans la Genèse ou Marie dans le nouveau testament).

Il y a aussi, bien sûr, les témoignages des croyants de tous les âges !

Cela me rappelle que lorsque j’étais encore étudiante, je travaillais dans ma chambre quand tout à coup Dieu me met à cœur de prier pour ma mère. Aussitôt, assise derrière mon bureau, je prie pour elle et voilà que dans la minute qui suit je l’entends se mettre à chanter et louer Dieu dans la cuisine,…située de l’autre côté du couloir…! Je suis alors bouleversée de voir l’exaucement si rapide ! Je pense souvent à cette expérience quand j’intercède pour quelqu’un, d’autant plus si je suis loin, car je sais que la distance a encore moins d’importance pour Dieu que pour nos satellites les plus perfectionnés. Ce que je ne savais pas à l’époque c’est que quelques années plus tard j’allais quitter ma ville natale et jusqu’à encore aujourd’hui je vis à plusieurs centaines de kilomètres de mes parents ! Mais j’envoie des E-mails, des appels plus longs (le téléphone est aussi en illimité), parfois juste un texto à Dieu et je sais qu’il les reçoit et qu’il agit.

Une autre fois, je me souviens avoir été prise d’angoisse pour un de mes beaux-frères. Dieu me mettait à cœur de prier pour lui car il allait être en danger. Quelques temps plus tard, tout juste arrivé en vacance à Oléron, il décide illico de faire de la planche à voile. Il tombe à la mer, loin de la côte, ce qui arrive souvent dans ce sport sauf que trop fatigué par l’année écoulée, il n’a plus la force de rejoindre la planche qui s’éloigne inexorablement…Les secours sont arrivés juste à temps…

Que cette année nous soyons toujours connectés avec " La Ligne Internet de Dieu ", laissons la session ouverte, pour qu’il puisse nous transmettre ses directives, ses plans, ses encouragements. Nous pourrons lui faire parvenir, nos louanges, nos remerciements, et nos besoins divers et variés, ceux de nos proches et plus loin encore...
Et, si vous n’avez jamais prié, je vous encourage à le faire ! C’est plus simple qu’un courrier électronique ou qu’un coup de fil. Du haut de la plus haute montagne ou du plus profond de la mer la ligne reste active ! Qu’est-ce que vous prendrez comme risque ? Juste celui d’être entendu et exaucé…

2Samuel 22:4
Je m'écrie : Loué soit l'Éternel ! Et je suis délivré de mes ennemis.[...]
Jérémie 33:3
Invoque-moi, et je te répondrai ; Je t'annoncerai de grandes choses, des choses cachées, Que tu ne connais pas.[...]

Matthieu 6/7
En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés.

mardi 26 janvier 2010

Ne gaspillez pas vos lendemains !


« Dieu accomplira demain des miracles parmi vous ! » Josué 3.5

C'est votre passé qui a fait de vous ce que vous êtes aujourd'hui, mais votre avenir peut vous faire devenir ce que Dieu attend de vous depuis toujours.

Josué s'adressait à une nation dont le passé n'était qu'une longue suite d'échecs et de rébellions contre Dieu. Ils avaient été fréquemment condamnés, jugés, punis et avaient retrouvé les faveurs de ce Dieu contre lequel ils avaient si souvent péché de manière éhontée. Ils méritaient vraiment d'être séparés de Lui et privés de bénédictions futures. Pourtant Josué dit au peuple : « Sanctifiez-vous car Dieu accomplira demain des miracles parmi vous. » Purifiez-vous, remettez votre vie en accord avec les plans divins et vous Le verrez à nouveau à l'½uvre dans votre vie. Au moment précis où l'ennemi semble avoir réussi à vous convaincre que votre passé pitoyable empêche Dieu de vous accorder le moindre avenir, Lui vous demande de vous préparer afin de recevoir bientôt Ses bénédictions.

Dieu sait pertinemment de quoi est fait votre passé, mais Il s'intéresse bien plus à votre avenir. Pourquoi gaspillons-nous nos lendemains alors qu'ils sont si précieux ? Quand Jésus a crié : « Tout est accompli » (Jean 19.30), Ses disciples n'ont pas compris ce qu'Il voulait dire et ont conclu que toute leur histoire était terminée. C'est pourquoi ils se sont éloignés en catimini pour aller pleurer ailleurs l'avenir qu'ils étaient persuadés avoir perdu à jamais ! Mais avec Dieu, toute fin implique un nouveau commencement, et, trois jours plus tard, l'ange annonçait la résurrection et le nouvel avenir qui s'offrait à eux et qui allait constituer la garantie de l'avenir de tous les croyants.

Votre passé est fini ! Tournez la page et ne gâchez pas votre avenir en édifiant des monuments à la gloire de votre piteux passé. Votre passé, acceptez-le, confessez-en les fautes, abandonnez-le entre les mains du Christ crucifié. Puis sanctifiez-vous car, demain, le Seigneur fera pour vous des merveilles !

Bob Gass

vendredi 22 janvier 2010

AU SUJET DE L'ECOUTE


L’écoute transformera vos relations

"Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère." Jacques 1.19

Le manque d’écoute véritable est une des causes les plus courantes de frustration et de friction dans nos relations. Trop souvent, nous parlons les uns aux autres, au lieu de parler les uns avec les autres.

Heureusement, l’écoute est une compétence qui s’apprend.

Permettez-moi de vous proposer ces trois aides auditives !

Les avantages d’une bonne écoute sont énormes : moins d’erreurs, des négociations plus fructueuses, une plus grande sagesse, plus d’amis, moins de disputes, et bien d’autres choses encore.

La Bible exhorte le chrétien à être "prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère" (
Jacques 1.19). Si vous maîtrisez les deux premières aptitudes, la troisième suivra automatiquement.

Il existe trois obstacles à une bonne écoute :

- La présomption : nous pensons déjà tout savoir. "Qui répond avant d’avoir écouté montre sa bêtise et se couvre de ridicule" (Proverbes 18.13).

- L’impatience : nous interrompons notre interlocuteur et tirons des conclusions hâtives. "Si tu rencontres quelqu’un qui parle sans réfléchir, sache qu’il y a plus à espérer d’un sot que de lui" (Proverbes 29.20).

- L’orgueil : nous sommes sur la défensive et refusons d’apprendre. "Le sot estime toujours qu’il agit correctement, l’homme sensé accepte les conseils" (Proverbes 12.15). Vous pouvez apprendre de n’importe qui si vous savez posez les bonnes questions.

Permettez-moi de vous proposer ces trois aides auditives :

- Écoutez avec vos yeux. La communication est non-verbale à environ 80%. Les expressions du visage et le langage corporel sont souvent plus éloquents que des paroles. Regardez les gens quand vous les écoutez.

- Écoutez avec votre cœur. Compatissez. Soyez attentif aux émotions qui se cachent derrière les mots.

- Prenez le temps d’écouter votre entourage. Dans le monde des affaires, Tom Peters appelle cela "Diriger en se promenant". Imaginez à quel point vos relations pourraient être transformées si vous vous appliquiez à écouter attentivement ceux qui vous entourent.

Une action pour aujourd'hui

Avez-vous besoin d'améliorer vos relations ? Décidez de mettre en pratique ces trois aides auditives.

Rick Warren

jeudi 21 janvier 2010

SERIE TEMOIGNAGES : Histoire d'Alain



le soleil finira de se lever malgré les nuages

Témoignage d' Alain :


Ce matin de noël 2009, j’ai écouté le témoignage d’Alain, un père Noël devenu gardien dans une résidence pour personne âgées. Son histoire nous interpelle sur la place de l’homme dans notre société. Face à la misère et au dénuement, nous pouvons réagir afin de ne pas assister sans rien faire. En effet, nous pouvons tendre la main à notre prochain, écouter l’autre ou le secourir quand il en a besoin. C’est à travers nos actes quotidiens que nous pouvons manifester, l’amour, le partage, l’échange et mettre en pratique le commandement du père qui nous dit dans Jean 15/12 : "
aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimés ".

Il y a 19 ans, la vie d’Alain a basculé : il était SDF, sa femme l’avait quitté et il n’avait plus rien. Le jour de Noël, son ami qui travaillait pour un journal local, lui a proposé de revêtir le costume du père Noël pour distribuer des bonbons aux passants. Alors qu’il n’était rien, qu’il n’avait plus d’existence, et n’était plus considéré car il était à la rue, Alain nous dit qu’en mettant le costume de père Noël, il a eu l’impression d’exister, d’être quelqu'un qui donnait du rêve aux autres. En l’espace de quelques instants, sa vie a changé. C’est lui que les autres regardaient avec admiration, lui le père Noël qui donnait tant de bonheur aux autres. Il a terminé sa distribution de bonbons en ayant donné de la joie, du bonheur et du rêve aux gens.

Son ami lui a ensuite proposé d’écrire un article dans le journal sur son expérience d’un jour. Après cette expérience mémorable, Alain nous dit que sa vie n’a plus été la même. Le miracle s’est produit car Alain a trouvé son travail de gardien dans une résidence pour personnes âgées. Depuis, nous dit Alain, j’ai commencé à remonter la pente, à gravir les marches de la vie petit à petit et à me reconstruire. Cette transformation a été possible car on m’a tendu la main, on m’a donné une chance de pouvoir m’en sortir.

Actuellement, je m’occupe des autres, j’organise des soirées pour les personnes âgées, j’enregistre les souvenirs des personnes âgées, notamment les périodes de leurs vies dont ils se souviennent et qu’elles souhaitent partager avec moi. Je me souviens par exemple nous dit Alain, d’un vieil homme qui recevait souvent pour Noël des oranges et qui une fois avait reçu pour noël un sabot en chocolat ainsi qu’un petit Jésus à l’intérieur. Le vieil homme lui dira qu’il a bien mangé le sabot en chocolat mais n’a pas touché à l’enfant Jésus à cause de ce qu’il représente, à savoir le sauveur du monde.

L’histoire d’Alain nous confirme qu’il faut donner la chance à tous ceux que nous rencontrons sur notre route car Dieu seul sait quel est le chemin de leur vie. En effet, la parole de Dieu nous dit dans Jérémie 29/11 : "
Je sais quels projets je forme pour vous ; ce ne sont pas des projets de malheur mais de bonheur. Je veux vous donner un avenir à espérer ".

Même si l’année 2009 a été très difficile pour nous en raison de la maladie, du deuil, du chômage, des problèmes financiers, conjugaux, familiaux…, nous pouvons espérer que l’année 2010 sera une très bonne année car le soleil se lèvera sur nos nuages et fera luire ses rayons sur notre vie. Puissions-nous croire aux promesses de Dieu et en toutes circonstances apprendre à lui dire merci, car Dieu est celui qui change notre souffrance en bonheur ineffable. Merci tendre père pour ta bonté et ta fidélité. Seigneur, comment te remercier pour tes bienfaits et pour ta grâce que tu nous accordes, toi qui tiens notre avenir dans ta sûre main. A toi Jésus notre divine espérance.

Par Dominique Dumond

mercredi 20 janvier 2010

N'OUBIES PAS ! SANS AMOUR ....UNE CYMBALE QUI RETENTIE .

L'amour change tout

bonjour lafang12

Le devoir sans amour nous rend acharné
La responsabilité sans amour nous rend impitoyable
La justice sans amour nous rend dur
La vérité sans amour nous rend critique
L'intelligence sans amour nous rend rusé
La gentillesse sans amour nous rend hypocrite
L'ordre sans amour donne un esprit étroit
L'honneur sans amour nous rend orgueilleux
La possession sans amour nous rend avare
La foi sans amour nous rend fanatique
La vie sans amour est sans valeur

Anonyme

b separation rxivj9lk

UN DIEU SAGE ! !




Dieu, dans sa sagesse, n’a heureusement pas donné de barbe aux femmes!

par Elfriede

C’est la conclusion à laquelle est arrivée un père de famille.

Pour je ne sais plus quelles raisons il avait dû remplacer la maman à la maison,
ce qui ne lui laissait même plus de temps pour se raser…

J’ai souvent pensé à cette phrase pleine d’humour.
En tant qu’épouse, maman, institutrice, animatrice de groupes d’étude biblique pour enfants, maîtresse de maison, où aurais-je pris le temps de me raser ?
Car en plus de tout cela, pour garder l’équilibre, il ne fallait pas négliger la vie personnelle, culturelle, artistique.

Chacun de ces aspects demande un engagement fort, beaucoup de temps, de la disponibilité, de l’énergie.
Tout cela s’enchaîne, se croise parfois, se superpose souvent, avec en prime un sentiment de grande frustration.
Insatisfaction et culpabilité ne sont jamais loin des pensées du genre :
tu pourrais faire mieux, si tu y consacrais plus de temps.

En chacune de nous traîne un idéal de perfection, d’harmonie, de réussite totale et à coup sûr.
Cela relève de l’utopie, d’un désir de toute-puissance qui n’est pas du ressort de notre statut de créature.
Par contre, ce qui est dans nos possibilités c’est de compter sur l’intervention de dieu.
Lui seul a le moyen de changer en bien ce qui est ou nous semble raté.
A notre niveau, tendons vers la perfection tout en acceptant humblement l’imperfection.

Je suis maintenant à la retraite, je n’ai plus d’enfants à la maison, je laisse à des plus jeunes le soin de préparer des études bibliques pour les enfants.
bref, j’ai du temps (j’en aurais même pour me raser…si, si…)
Avec du recul, je me rends compte que ce qui me semblait tellement imparfait, renfermait en fait de nombreux moments de bonheur pour et avec les enfants, les élèves, les collègues, les amis..

Ce qui compte, ce n’est pas tant la perfection que l’amour et le respect.
Les enfants et même les adultes nous pardonnent l’erreur et l’imperfection
s’il y a l’amour et la justice.

Dieu, dans sa sagesse, ne multiplie pas ses exigences envers nous.

Jésus nous l’a confirmé :
Tu aimeras le seigneur ton dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée…
tu aimeras ton prochain comme toi-même… tout ce qu’enseignent la loi et les prophètes est contenu dans ces deux commandements.

Matthieu 22/37-40



mardi 19 janvier 2010

gérer les contrariétés



Le secret pour gérer les contrariétés

"Celui qui a du bon sens est patient […]." Proverbes 19.11

C’est incroyable de constater que quinze incidents mineurs au bureau peuvent s’accumuler au point que votre attitude au moment de rentrer chez vous s’en ressent fortement. Les contrariétés sont généralement de trois ordres :

Essayez plutôt de minimiser les contrariétés. Traitez-les comme des incidents insignifiants.

1. Les interruptions. Des visites ou des coups de fil inattendus quand vous avez une échéance à respecter ou qu’un point important requiert votre attention. Nos plans les plus parfaits souffrent souvent d’interruptions.

2. Les désagréments. Si les interruptions sont généralement le fait de personnes, les désagréments sont souvent liés à des situations matérielles : la photocopieuse tombe en panne, il y a des bouchons sur la route ou vous ne trouvez pas ce dont vous avez besoin au moment où il vous le faut.

3. Les irritations. Des délais trop longs, des personnes peu fiables, un interlocuteur impossible à joindre au téléphone, un rhume, des clients pénibles, etc.

Le fait est que vous devez vivre avec tout cela. À l’évidence, vous serez confronté à ces trois types de contrariétés au cours de cette semaine. Par contre, vous pouvez éviter qu’elles vous stressent.

Quel est le secret pour gérer les contrariétés ?

Ne leur résistez pas, mais ne réagissez pas de façon excessive ou en vous emportant. Ne vous irritez pas ; n’intériorisez pas votre colère. Ne vous résignez pas ; ne vous posez pas en victime.
Essayez plutôt de minimiser les contrariétés. Traitez-les comme des incidents insignifiants. Replacez-les dans leur juste perspective. Ce ne sont rien de plus que de petits ennuis sans importance, ils font partie de la vie, pas de quoi en faire toute une histoire. Ils ne valent certainement pas une crise cardiaque.

Respectez ces règles de gestion du stress :

-
Règle numéro 1 : Ne vous laissez pas abattre par des futilités.

-
Règle numéro 2 : Prenez conscience qu’il s’agit justement de futilités.

La Bible dit : "Celui qui a du bon sens est patient […]" (
Proverbes 19.11). Le seul moyen de regarder les futilités comme telles est de les voir depuis la perspective divine. Quand je suis sur la même longueur d’ondes que Dieu, je me rappelle qu’il a le contrôle de la situation, même si ce n’est pas le cas pour moi ! Inutile donc de me mettre dans tous mes états. "Mais le fruit de l’Esprit est : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi" (Galates 5.22-23).

Une action pour aujourd'hui

Adressez cette prière à Dieu : "Seigneur, aide-moi à être rempli de ton amour, de ta joie et de ta paix, pour que, dans les moments où je suis sous pression, ce soient ton amour, ta joie et ta paix qui émanent de moi."

Rick Warren


samedi 16 janvier 2010

PRINCIPES DE L'AMITIE



Traduction : Bonjour mon amie

Avec Dieu nous pouvons aussi apprendre les principes de l'amitié


Nous avons besoin d'avoir du discernement pour savoir que notre amie a vraiment besoin de nous malgré ses protestations.

Le rêve de beaucoup de jeunes filles de 13 ans est d'avoir une " meilleur amie ". En fait c'est même un besoin vital. Ensemble elles souhaitent partager leurs rêves, leurs joies, leurs questions...

De même, nous les femmes avons la capacité de chercher un soutien affectif, et aussi de le donner. Dieu nous a crée avec une dimension relationnelle qui nous pousse à aller vers les autres.

Tout au long de notre vie nous avons l'occasion de connaître des joies, des peines, de faire des projets et d'avoir des rêves.

Il est bon, dans ces moments, de pouvoir partager avec une amie nos questions, nos craintes, nos émotions, nos sentiments.
Notre amie nous apporte un éclairage parfois différent qui enrichit notre réflexion. Elle nous aide à persévérer ou parfois à être prudente dans nos décisions ou dans nos réactions.


Avec Dieu nous pouvons aussi apprendre des principes sur l'amitié. Dans la bible nous avons plusieurs exemples : Naomi et Ruth, Marie et Elisabeth, David et Jonathan.


Quels sont ces principes ?

1 . La volonté et la persévérance :
• Prenons l’exemple de Ruth et Naomi.
Naomi et son mari sont arrivés avec deux fils au pays de Moab. Là elle perd son mari et ses deux fils. Elle a le cœur brisé mais il lui reste ses deux belles-filles. L'une va retourner chez elle et l'autre, Ruth, décide de rester avec sa belle-mère. Toutefois Naomi ne le souhaite pas. Ruth pourtant décide de s'attacher à sa belle mère. (Récit à lire dans la bible, dans le livre de Ruth).
• Comment Ruth a-t-elle pu surmonter le rejet de Naomi et persister dans sa volonté de rester à ses cotés ?
Elle comprend que Naomi a besoin d’elle.
Son intuition, son amour et sans doute l’Esprit de Dieu (déjà à l’œuvre en elle) l’ont convaincue que c’est prêt de Naomi qu’elle doit rester.
Elle comprend aussi qu’elle peut faire confiance au Dieu de Naomi.

C’est ainsi que Ruth, sans le savoir est entrée dans la lignée de Jésus Christ pour la rédemption du monde.

Bel exemple où Dieu utilise une amitié pour être une bénédiction et pour guérir des cœurs brisés.
Dieu est à l’œuvre même si nous ne savons pas quel est Son plan pour nous et nos amies.


2 . Ne critique pas ton amie.
Durant ce temps, Naomi est dépressive, elle a même de l'amertume. Les besoins de Ruth ne sont pas son souci.
Face à cela aucune critique ne sort de la bouche de Ruth. Elle comprend qu'il y a un temps pour parler et un temps pour se taire.
Avec beaucoup de sagesse Ruth s'est simplement tenue aux côtés de Naomi. Elle a porté son fardeau avec elle.
Naomi n'avait pas besoin de jugements, elle avait juste besoin d'expérimenter la bonté du Seigneur par la présence et l'amitié fidèles de Ruth.


3 . Sois patiente et prends le temps qu'il faut.
Ne demandez pas combien de temps il faut porter le fardeau de l'autre. La réponse est tant qu’elle en a besoin !
Gal. 6.9 nous dit : " Faisons le bien sans nous laisser gagner par le découragement… "

Souvenons-nous qu’une personne blessée demande rarement de l'aide. En effet elle a plutôt tendance à renvoyer ceux qui l'entourent.
Il faut donc du discernement, comme Ruth, pour savoir quand notre amie a vraiment besoin de nous et ceci malgré ses protestations.

Avec Ruth nous avons vu ce qu'est une " bonne " amitié.


Voici maintenant un exemple d'une amitié déficiente :
Un jour une jeune femme est abandonnée par son conjoint. Ses amis ne lui donnent alors plus signe de vie. Pourtant c'est maintenant qu'elle aurait besoin de leur présence. Durs moments de solitude.

Voici une liste de ce que cette jeune femme aurait souhaité :
Un coup de téléphone, un petit mot,
Une invitation pour une activité normale, une promenade, faire des courses, un repas,
Une amie assise près d’elle à l’église,
Un geste d’affection,
La compréhension de ses émotions,
La possibilité de prier avec elle.

Comment construire une amitié ?
1. Prendre du temps pour l’autre. Savoir partager en profondeur.
2. Découvrir une certaine complicité, faire des projets ensemble.
3. S'accepter malgré nos opinions divergentes.
4. S’engager à être loyale, vraie, tolérante, l’encourager et reconnaître ses dons.
5. Prendre au sérieux les mises en garde que mon amie m’adressera.
6. Pardonner quand elle me décevra.

Une relation de qualité n’est pas gagnée d’avance.
Il faut y travailler et parfois cela nous coûte.
Ce n’est pas une relation de convenance mais le don de nous même.
Cela vient de notre relation d’amour avec Jésus Christ qui nous pousse à aller vers les autres.

Par Ginette Gaasch


Pour finir nous vous laissons ce texte de Sarah Biguet :

L'AMITIE

L'amitié c'est une main qui nous soutient dans la douleur et le désarroi.

C'est une oreille qui écoute

Tantôt votre peine, tantôt votre joie.

C'est un regard qui voit jusqu'au plus profond

De votre âme sans jamais se faire juge.

C'est un cœur qui s'ouvre et jamais

Ne se ferme comme un refuge.


En partenariat avec
www.famillejetaime.com

jeudi 14 janvier 2010

LA VIE DE COUPLE Par Ginette Gaasch

Les trois piliers de la vie de couple

Construire une vie de couple, c’est un peu comme construire une maison. Pour que celle-ci tienne debout, il faut un bon terrain, des matériaux de bonne qualité , un bon architecte et un bon maçon.

Pour construire son couple, il faut avoir trouvé le bon architecte, c’est à dire Dieu, car c’est lui le concepteur du mariage.

Ensuite, il est important de choisir ensemble le bon terrain, celui de nos croyances, de nos valeurs communes c’est cela qui va nous permettre de construire sur des bases solides. Puis il faut retrousser ses manches et travailler, travailler encore, pour élever les murs avec le ciment de l’amour et du pardon. Au cours de mes longues années de mariage, j’ai pu expérimenter combien sont utiles les conseils donnés par Dieu dans sa parole, la Bible. Voici les recommandations qu’il nous donne dans le livre de la Genèse « L’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme et les deux deviendront une seule chair ».


1 – QUITTER


Un couple marié depuis 7 ans avec 3 enfants me disaient dernièrement « Nous habitons la même maison que nos parents : eux sont au 1er étage et nous au rez de chaussée. Ils ne respectent pas notre choix de vie, et nous trouvent trop rigides avec nos enfants. Ils interviennent dans leur éducation. Mon mari n’ose pas poser les limites à ses parents, et vous imaginez les conflits qui s’en suivent entre nous ». Ce couple a bien sûr négligé de mettre en pratique la première recommandation de Dieu : quitter père et mère.

Il y a parfois un avantage matériel à rester habiter chez les parents, mais quelles difficultés s’en suivent si l’on ne pose pas des limites claires.

Il est vrai que c’est plus facile de quitter l’autorité des parents quand on a mis une distance, géographique entre eux et nous. Toutefois, même dans la situation exposée ci-dessus, il est possible de vivre une vie de couple en autonomie en expliquant aux parents qu’ils doivent maintenant nous laisser vivre le style de vie que nous avons choisi, et qu’ils doivent rester à leur place c’est à dire derrière, comme soutien et non plus comme acteurs principaux.

Comment quitter ? Dans la paix, mais avec fermeté si nécessaire. En tant que couple, nous n’avons plus à nous soumettre à l’autorité de nos parents, mais entrer dans la dimension de la soumission mutuelle, et de l’interdépendance.. C’est indispensable pour arriver à construire sa vie de couple, et éduquer ses enfants. Veiller à bien faire la différence dans nos cœurs entre honorer ses parents et continuer à leur obéir plus ou moins consciemment.

Honorer et respecter nos parents est un commandement auquel nous devons obéir jusqu’à la fin de nos jours. Par contre, il est important qu’en tant que couple nous décidions de re-choisir nos propres valeurs, celles que nous voulons garder de l’éducation de nos parents respectifs, et celles que nous allons laisser tomber. Choisir notre mode de vie et apprendre à faire des choix en accord l’un avec l’autre, est une démarche d’adulte.. Les conseils de nos aînés peuvent être utiles parfois et être intégrés dans notre réflexion de couple. Mais il est faux et dangereux de n’oser rien décider sans l’aval des parents. Cela nous empêche de mûrir et de devenir responsable.


2 - S’ATTACHER


L’attachement est un processus. Et ce n’est pas l’amour fou que l’on ressent au début de la relation amoureuse qui se concrétise par le mariage et le don sexuel. C’est une tout autre réalité, car il se construit tout au long de la vie.

En Hébreux il correspond à « s’appliquer à tenir ferme, et à rester uni ». En grec, il évoque l’image de deux feuilles de papier collées sur toute leur surface, et que l’on ne peut détacher sans qu’elles se déchirent.

On ne peut s’empêcher de penser au déchirement du divorce. L’attachement se transforme et grandit tout au long des différentes étapes de la vie : pendant la lune de miel, celui de l’organisation de la vie commune, et sur le long terme. Il se fait dans un fondu enchaîné au fur et à mesure que l’on se détache des parents.

C’est mon conjoint qui devient mon plus proche prochain, c’est avec lui que je veux bâtir ma vie de couple et de famille. Cela va donc nécessiter certains choix, qui vont m’amener à lâcher certaines attitudes, priorités ou relations pour en choisir d’autres qui permettront la consolidation de mes liens dans le couple. S’attacher est un travail volontaire, celui de la construction de la vie de couple. Comme un enfant, le couple naît, se développe et mûrit, s’épanouit, mais il peut aussi régresser et s’il n’est pas soigné, il peut mourir. C’est donc un processus qui demande des soins constants.

Chaque temps de la vie d’un couple a ses caractéristiques propres. Chaque choix a ses conséquences, ses problèmes et ses ajustements. Celui de l’arrivée de l’enfant en fait partie. La question à nous poser chacun personnellement est: Comment gérons nous les difficultés, les problèmes qui se posent à nous chaque jour, et qui peuvent nuire à la consolidation de notre couple ? Arrivons-nous à en parler calmement, avec maturité, réalisme, en ayant une bonne communication entre nous dans la vérité et l’amour ? Ou avons-nous tendance à nous décharger sur l’autre, en l’accusant ?


Toute la problématique de la vie de couple réside dans notre façon de gérer nos conflits.


C’est tout un apprentissage car toute relation peut être génératrice de conflit, tout simplement parce que nous sommes différents.

Il est donc utile de nous interroger sur notre manière de réagir, savoir reconnaître nos torts, apprendre à communiquer, à nous écouter et nous demander pardon quand ce la est nécessaire. Reconnaître nos responsabilités dans un conflit, et vivre le pardon réciproque est source de croissance et d’attachement pour le couple. Considérons un peu plus longuement ces différentes étapes de la vie d’un couple :

- La lune de miel :

Nous en rêvons tous et elle est chargée d’une bonne dose d’attentes. Cela peut être un temps de grand bonheur.

Il arrive aussi parfois que la découverte de l’autre, de ses besoins, de son intimité, de ses traits de caractère cachés apporte quelque déconvenue et nous plonge dans la perplexité. « Il ou elle n’est donc pas tout à fait ce que j’avais rêvé… »

- L’organisation de la vie commune :

Très vite le couple va être appelé à s’entendre sur un ensemble de questions pratiques : l’argent, les loisirs, l’alimentation, les tâches respectives, les habitudes (celui qui est du soir, celui qui est du matin, elle veut dormir la fenêtre ouverte, je la veux fermée, volets et rideaux tirés). Puis il y a les relations avec la famille, les amis, les engagements dans le sport, dans l’église, dans la cité. Autant de choses qui vont nécessiter dialogue et négociation, si l’on veut préserver l’unité, car il est essentiel d’éviter que se mette en place un style de vie caractérisé par deux cheminements parallèles.

- L’organisation à long terme :

Elle nécessite des décisions qui engagent le couple dans ses valeurs et sa durée : la venue et le nombre d’enfants, la vie professionnelle de chacun des époux, l’achat ou non d’un logement ou la construction d’une maison.

Il est important de réfléchir à tous ces choix, et de les rediscuter régulièrement, pour voir ce qui doit être réajusté, pour préserver la vie de famille.

- L’arrivée de l’enfant :

Autrefois il arrivait dans la première année du mariage, ce qui n’est plus souvent le cas. Aujourd’hui, grâce aux méthodes de contraception, une grande liberté de choix existe. L’enfant arrive donc parfois plusieurs années après le mariage. Si cela représente un avantage par rapport au budget du couple ou de la possibilité de choix, il n’en demeure pas moins un temps de grand bouleversement. Problèmes de fatigue de la mère, et du père aussi, pour qui les nuits sont plus courtes, et les journées de travail tout aussi longues.

Toutefois, l’arrivée de l’enfant demeure une grande source d’épanouissement, même s’il peut créer des turbulences dans le duo amoureux. C’est un temps de mûrissement et d’apprentissage du don de soi.

Tout ce qui vit est appelé à grandir . Donc le couple qui est vie, est en période de croissance. Si cette pensée est présente à votre esprit, elle vous aidera à dépasser les moments de crise qui peuvent survenir.

N’oublions pas que l’attachement dans la vie de couple sera consolidé par les sentiments qui seront exprimés. Ils ne concernent pas seulement le temps des fiançailles et de la lune de miel. Nous avons besoin tout au long de notre vie de nous savoir aimer, reconnu comme ayant de la valeur. Nous avons aussi besoin d’être compris, écouté, et de nous sentir en sécurité avec notre conjoint. Ce sont là les besoins fondamentaux de tout être humain. Si nous savons veiller sur nos comportements et nos paroles pour les combler, nous sommes sur le chemin de la réussite de notre couple.

3 - DEVENIR UNE SEULE CHAIR


Le troisième pilier de la vie de couple, prévu par Dieu, nous rappelle que la sexualité s’inscrit dans le projet de bonheur du créateur. Il l’a prévue pour notre joie, et non pas pour la souffrance et les abus.

La Bible développe une approche positive et non pas culpabilisante comme on l’a trop souvent entendu. Le Cantique des cantiques nous décrit le chant d’amour de la bien-aimée et de son bien-aimé. C’est sans doute un des plus beaux poèmes d’amour jamais écrit, et il se trouve dans la Bible.

Le livre de la Genèse nous rappelle une parole sortie de la bouche du Créateur : «Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide qui soit son vis à vis» Genèse 2/ 18

Et d’ajouter dans le livre du Deutéronome 24/5 « Lorsqu’un homme sera nouvellement marié, il n’ira point à l’armée, on ne lui imposera aucune charge, et il sera exempté pour raison de famille, pendant un an et il réjouira la femme qu’il a prise ». Dieu a vraiment pensé à tout !


Notre sexualité est donc un don de Dieu.

C’est un puissant facteur d’unité dans le couple. Un moyen merveilleux pour remplir notre réservoir émotionnel. Nous avons tout autant besoin qu’un bébé d’être touché, caressé, aimé par les mots et par les gestes. Il convient de rappeler que vie sexuelle et vie spirituelle ont un lien étroit.

« Ne vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord, pour un temps, et pour vaquer à la prière, puis retournez l’un vers l’autre. Il ne faut pas donner à Satan l’occasion de vous tenter » nous dit Paul en 1 Cor 7/5.

Quelle sagesse dans cette parole ! Dieu reconnaît que nous avons des besoins sexuels et qu’il est normal de les exprimer et de les satisfaire dans le couple.

N’utilisons pas trop facilement le prétexte de la fatigue, pour nous refuser. Notre vie sexuelle est aussi importante que notre vie spirituelle, car elles sont source d’unité. J’aimerais rappeler ici que le moteur de notre sexualité, c’est notre unité affective. Le besoin d’être aimé est au cœur de tout être humain, et n’est jamais assouvi.

La relation amoureuse doit donc se concrétiser par de multiples signaux : dire « je t’aime » faire des compliments, exprimer sa reconnaissance, faire un cadeau, une surprise, donner de l’aide… Il ne s’agit pas seulement de « faire l’amour »comme l'on dit maintenant si communément, mais de donner de l’amour de multiples façons, afin de bien vivre le don de l’amour comme une joie, une fête, aussi avec mon corps. Pour conclure, j’aimerais rappeler cette parole de la Genèse 1 : 27/28 « Dieu créa l’homme à son image, il le créa homme et femmeEt d’ajouter : Dieu vit tout ce qu’il avait créé, et voici, cela était très bon ».


Ce que le Créateur a déclaré très bon, ne le méprisons pas mais vivons-le dans la joie et la reconnaissance, afin que Dieu soit glorifié dans tous les domaines de notre vie.


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